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Report – Retour sur une semaine bouillante au Cargö

Entre le 7 et le 10 novembre der­nier, Le Cargö a trem­blé, dan­sé, sou­ri et vécu en syner­gie avec son public pen­dant trois soi­rées mémo­rables. Retour sur des moments inoubliables. 

Orages électriques et chaleurs tropicales

Si la Grande salle du Cargö attire plus faci­le­ment les regards, au vu des grands noms qu’elle peut accueillir, le Club est un lieu de vie et de par­tage qui n’est pas moins impor­tant que sa grande soeur. Les trois concerts qui ont occu­pé la semaine du 4 novembre 2019 en sont un témoi­gnage vivace.

Tout com­mence le jeu­di 7 novembre avec un pla­teau réso­lu­ment tour­né vers le rock. Les Nan­tais d’Only Sighs ouvrent le bal pour leur pre­mier concert loin du ber­cail. Un Nü-Noize (pour les citer) puis­sant et décom­plexé qui brasse large, de Nir­va­na à Korn et pas­sant par nombre d’in­fluences plus contem­po­raines. Le public est là et encou­rage le groupe comme s’il sor­tait d’une énorme tour­née. Même bien­veillance pour Madam, groupe 100% fémi­nin de Tou­louse, qui joue­ra la carte de l’éner­gie en atten­dant la claque de la soi­rée. The Psy­cho­tic Monks déroulent pen­dant une bonne heure et quart une transe élec­trique assez ahu­ris­sante. Les quatre jeunes musi­ciens sont comme pos­sé­dés et leurs ombres deviennent furies dans les lumières blanches des stro­bo­scopes. L’un des meilleurs groupes de rock en France aujourd’­hui pour un public visi­ble­ment conquis.

Deux jours plus tard, c’est Kike­sa qui habite le Club, plein comme un oeuf. Devant un par­terre de fans, tout acquis à sa cause, le jeune rap­peur déchaine les pas­sions à coup de tubes. Tout le monde chante à s’en décol­ler la mâchoire et le sol se fait tram­po­line géant quand il n’ac­cueille pas des pogos bienveillants.

Enfin, la magni­fique cerise sur le gâteau se tenait le dimanche 10 novembre. Veille de jour férié, le Cargö avait pré­vu une fête. Il l’a eu. Dès les pre­mières notes de transe châa­bi de Taxi Kebab, le public atten­tif s’im­prègne de mélo­dies chaudes qui seront le fil conduc­teur de la soi­rée. La suite est un moment de par­tage assez dif­fi­cile à décrire. Que ça soit sur le set ultra-effi­cace de Sou­leance et sa beat music cha­lou­pée, sur le dis­co psy­ché­dé­lique et tro­pi­cal des géniaux Maus­ko­vic Dance Band ou encore sur le DJ Set impa­rable de XXXIII, le Club se trans­forme en un dan­ce­floor dopé aux sou­rires, aux hanches décro­chées et aux embras­sades de joie. Un pla­teau artis­tique cohé­rent et qui a tenu toutes ses pro­messes pour nous offrir un des plus beaux sou­ve­nirs de ces der­nières années. Une soi­rée magique, grâce à vous, que l’on n’ou­blie­ra pas de sitôt. Vive­ment la suite !

Cré­dit pho­tos : Le Pho­to­graphe du Dimanche

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