[ANNULÉ] Zed Yun Pavarotti + Jyeuhair
Concert[COMMUNIQUÉ]
Compte tenu de l’environnement sanitaire général et des dernières mesures gouvernementales, nous avons le regret de vous informer que les concerts de Zed Yun Pavarotti en province (Saint-Etienne, Annecy, Lyon, Tourcoing et Caen) et à l’étranger (Bruxelles, Sion, Luxembourg) sont annulés. Vous pouvez demander le remboursement de vos billets auprès de votre point de vente d’origine.
— ZED Yun Pavarotti
Influencé inconsciemment par sa ville de Saint Étienne et son passé minier, Zed Yun Pavarotti construit sa musique comme un
western désertique. Invoquant autant Johnny Cash que Famous Dex et ASAP Rocky, le jeune Pavarotti élabore une mélancolie
technique avec un puzzle de pensées automatiques, définissant son identité par petites bribes. Parfois désabusé, souvent sardonique, il erre doucement dans son univers peuplé de corps bousillés, de prolos mode anglaise et de freaks mi-gothiques. Ses comptines surréalistes transpirent la recherche du succès, de l’argent, de l’ascension sociale comme porte de sortie autot(h)unée. Mais elles ne sont pas une fin en soit, seule importe l’émotion qui dégage de son interprétation comme Tom Hardy qui voit rouge en prison dans Bronson. Entier, laconique et poétique, Zed Yun Pavarotti incarne complètement cette alliance folle entre la cloud trap actuelle et l’icône d’opéra présent dans son nom. Bercé par la voix transperçante du ténor Luciano, Zed y puise sa détermination sans faille, son envie de toucher l’impalpable, le précieux sans étiquette. Comme le roi du contre-ut, Zed cherche la note sauvage, celle qui rend unique.
Inspiré par l’image du vautour que tout le monde repousse malgré sa puissance, Zed Yun Pavarotti fait parti de ceux qui pensent que les derniers seront les premiers jusqu’à se tatouer le Grand Zero sur son visage. A la fois tout et rien du tout, Zed désoriente ceux qui cherchent à le percer, usant de sa fougue implacable pour imposer sa marque iconoclaste. Cosmopolite, il se nourrit aussi de l’esthétique des nouvelles égéries d’Europe de l’est, y trouvant le mélange de violence et d’étrange qu’il affectionne, entre imagerie du bloc soviétique et ultra-capitalisme débridé.
— JYEUHAIR
Tête bien faite et tête bien pleine, c’est peu de dire que Jyeuhair possède les deux et sait en faire une force. Productions et textes soignés, clips très personnels, goût prononcé pour
l’expérimentation, l’artiste de 23 ans insuffle à sa musique sa sensibilité en la nourrissant de toutes les influences de son monde intérieur.
« J’ai commencé à faire du son quand j’avais 13 ans. Je fais du hip-hop, mais j’aime expérimenter par-dessus tout ! Mon morceau Ohjeez ressemble à ce qui se passe dans ma tête. J’aime partir dans tous les sens musicalement, et je veux pouvoir continuer comme ça, même s’il faudra peut-être à un moment resserrer les choses. » Car le touche à tout écrit ses textes, compose ses productions, ses pochettes d’albums, ses clips, danse, chante et rappe ! Arrivé de la région parisienne en 2016 pour intégrer l’école des Beaux-Arts de Caen, Jyeuhair y rejoint également le collectif La Dose en 2017, avec lequel il sortira un 1er EP solo « ANAMO » et fera ses premiers concerts. Et il se découvre un nouveau talent !
Tempérament calme et réservé au quotidien, Jyeuhair explose sur scène et laisse libre cours à l’énergie qui l’habite. Une nouvelle corde à son arc, vite remarquée par les salles et producteurs de la région (il est sélectionné aux Inouïs du Printemps de Bourges et a gagné le Buzz Booster régional), qui lui confie les premières parties de Disiz, Guizmo ou Colombine.
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- vendredi 27 novembre 2020
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Ouverture des portes : 20h
Début des concerts : 20h30 -
Abonné : 10€
Prévente : 13€
Sur place : 17€ - Réserver Abonnement
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